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"La gouvernance de demain sera hybride!" - Note de prospective de Gabrielle Halpern



La philosophe Gabrielle Halpern a publié à la Fondation Jean Jaurès une note de prospective intitulée:


"Les performances associées à une gouvernance partagée

Une gouvernance hybride pour une performance hybride ?"


Pour ce faire, elle a participé à la démarche menée par ESS France, en partenariat avec Aéma Groupe autour de la question : « quelle gouvernance pour une performance optimale de l’entreprise ? », en rencontrant différentes structures de l’économie sociale et solidaire, afin d’observer les performances spécifiques que cette gouvernance permet de générer et son impact sur leur durabilité. Les structures participantes relèvent de différents modèles : un groupe mutualiste, une société coopérative d’intérêt collectif, une société coopérative agricole, une coopérative d’activités et d’emploi, une société commerciale, une association, une fédération, etc.


Dans ce cadre, Gabrielle Halpern a mené un travail de recherche, se traduisant sous la forme d’une note de prospective, basé sur les entretiens menés au sein de l’échantillon exploratoire des participants et mis en perspective avec la notion d’hybridation qu’elle explore depuis plus d’une dizaine d’années.


« Comment une entreprise peut-elle exercer son métier de la manière la plus pertinente possible, en se passant de l’expertise de ses salariés dans ses processus de décision ? Comment une startup peut-elle proposer un produit efficace, s’il n’est pas le fruit de réflexions collectives menées par les salariés, la direction, des usagers, des représentants associatifs, des acteurs du secteur, des représentants institutionnels et des investisseurs ?


Si l’argument de la lenteur de la décision est souvent brandi par les pourfendeurs de la gouvernance partagée, il est retourné par ses défenseurs qui assument le fait de prendre du temps en amont… pour ne pas en perdre en aval, lorsque de mauvaises décisions auront été prises, par défaut d’implication du plus grand nombre de parties prenantes…


Au-delà d’être un mode de gouvernance, la gouvernance partagée apparaît comme une forme de culture au sein du collectif ; cependant, elle n’a rien d’inné ni d’acquis, elle peut être plus ou moins partagée, plus ou moins forte, plus ou moins « investie » par les parties prenantes ou encore plus ou moins comprise… Sa mise en œuvre réelle nécessite donc de nombreux échanges et une vraie formation des parties prenantes. Elle implique aussi une remise en question des frontières, des cases dans lesquelles chaque acteur était enfermé jusqu’à présent (« le client est le client », « le salarié est le salarié », etc.), ainsi que la possibilité du chevauchement, de la double appartenance, de l’hybridation[1] ».

[1] Gabrielle Halpern, « Tous centaures ! Eloge de l’hybridation », Le Pommier, 2020.



Pour lire la note de prospective dans son intégralité:

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