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"Les centaures sont-ils l'avenir de l'entreprise?" - Interview dans L'Economiste (Maroc)


A l'occasion de son déplacement au Maroc pour une série de conférences, la philosophe Gabrielle Halpern a répondu aux questions de Fatima El Ouafi, journaliste à L'Economiste, premier quotidien économique du Maroc.


Extrait de l'interview:


- L’Economiste: Vous dites que les centaures sont des urgences pour l’entreprise. Pourquoi?

- Gabrielle Halpern: Par centaures, j’entends les personnes qui ont un pied dans plusieurs métiers, plusieurs cultures, origines etc. Malheureusement aujourd’hui, on fonctionne de manière cloisonnée. On a créé plusieurs mondes qui ont de plus en plus de mal à communiquer. Cette organisation du travail montre désormais ses limites. Il y a de plus en plus de centaures. On voit en effet émerger des néo-agriculteurs qui étaient directeurs de marketing dans une banque ou des ingénieurs qui sont aussi artistes. Cela me rend optimiste par rapport à l’avenir. Les jeunes générations inventent l’hybridation du travail et n’ont aucun mal à être des centaures.


- Est-ce que les centaures évoluent et grimpent les échelons facilement ?

- Gabrielle Halpern: Les choses sont en train de changer et je pense que de plus en plus d’entreprises prennent conscience que ces centaures sont une richesse. Leur hybridation va permettre de faire entrer de nouvelles compétences et d’instaurer une nouvelle manière de travailler. L’entreprise de demain, si elle veut survivre, est condamnée à être en hybridation continue. C’est le seul moyen d’échapper à l’enfermement et à la stérilité.



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