La philosophe Gabrielle Halpern a publié une tribune dans Ouest France, à l'occasion de la rentrée des classes.
"On ne peut certes pas demander à l’école de résoudre tous les problèmes de la société. Mais raison de plus pour tenter de ne pas perdre de vue ses enjeux fondamentaux", Gabrielle Halpern
"L’école : dans un pays de démocratie, c’est d’elle que tout vient et c’est à elle que tout revient », écrivait Jean Zay. Alors que la rentrée scolaire a eu lieu, cette idée est plus que jamais d’actualité, même si l’on ne peut pas demander à l’école de résoudre à elle seule tous les problèmes de la société. Si son rôle dans l’acquisition des connaissances est remis en question, du fait des progrès des nouvelles technologies, il est important de revenir à ses fondamentaux", Gabrielle Halpern
"L’école n’est pas simplement le lieu de la transmission et de l’apprentissage des savoirs. Par l’intermédiaire des enseignants, elle est l’endroit où le regard s’aiguise. Elle est l’endroit où l’on apprend ce qu’est l’être humain. Après nos parents, nos professeurs sont les premiers représentants de cette humanité, dont nous ne finissons pas d’épuiser la diversité. L’école est ce moment où nous apprenons à toucher du bout des doigts le singulier et l’universel ; où nous commençons à comprendre la complexité et la nécessité de leurs liens. Aller à l’école, c’est « faire l’expérience du monde » et, par cette expérience, par ces êtres que nous rencontrons quotidiennement, par ces connaissances que nous nous forgeons, nous nous métamorphosons et nous apprenons à devenir des hommes", Gabrielle Halpern
Lire sa tribune en inégralité: https://www.ouest-france.fr/reflexion/point-de-vue/point-de-vue-ecole-a-la-recherche-de-luniversel-335cc44a-737a-11ef-85ef-f14e8299cf17
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